« Perk’Estan »

Performance - Concert - Conférence en solo

Le concept du « Perk’Estan » n’est pas habituel en France et passionne cependant largement le public. Le titre de ce spectacle regroupe deux idées principales : « Perk » qui est une abréviation de percussions, et « Estan » qui est un suffixe en persan qui veut dire « le monde de / qui vient de… ». Ainsi au travers de ce spectacle David a souhaité rendre hommage au monde des percussions d’Iran.

 

 

Il s’agit avant tout pour David, de faire partager sa passion et de permettre aux spectateurs de découvrir les percussions (principalement persanes), mais aussi un autre regard sur l’Iran : celui de la grande culture, celui des poètes, celui des traditions de la Perse... et non celui décrié par les médias. Cette culture qu’il connait très bien, il souhaite la dévoiler et la faire partager au plus grand nombre.

 

Cette performance/concert reste pour David une rencontre et un moment de partage avec le public. Aussi, tout au long de cet échange, David explique au public le contexte culturel et musical de son répertoire, des instruments, leur facture, le rôle du musicien, les origines des répertoires, les liens avec la poésie...

 

 

Les instruments utilisés pendant ce concert, sont les instruments de percussion les plus utilisés dans les musiques savantes, populaires/folkloriques et religieuses iraniennes. 

 

Ainsi, le public découvrira le Tombak (instrument en forme de calice utilisé dans la musique savantes et de soliste), le Daf (gros tambour sur cadre provenant du Kurdistan iranien et utilisé dans les musiques des Derviches), le Dayereh (petit tambour sur cadre utilisé dans les musiques populaires et de danse ainsi qu’en Azerbaidjan), les Zang-é-sarangoshti (petites cymbalettes de doigts utilisées à l’origine par les danseuses dans la danse traditionnelle persane) et le Koozeh (poterie en terre cuite utilisée essentiellement dans le sud de l’Iran).

 

Enfin le répertoire présenté lors du concert « Perk’estan » est très varié : David rend à la fois hommage à la tradition persane en interprétant les pièces phares de ses maîtres, au travers de compositions de Farhad Safari, Jafar Ghâzi Askar ou encore Madjid Khaladj… Mais il dévoilera également au public des compositions personnelles sont jouées autour de poèmes persans, et enfin des pièces improvisées.

 

 

 

Le mot "transe" n'est pas vraiment clair pour tout le monde... 

On parle d'un état second, d'un état d'exaltation qui transporte hors de soi et hors de ce monde, d'un état de conscience modifié... Bref de quelque chose que l'on ne comprend pas tant qu'on ne l'a pas vécu... 

Très souvent lié à la religion, cet état inquiète, perturbe, interroge, intrigue... 

 

Le pays "Iran" n'est pas vraiment connu par tout le monde... 

On parle d'un pays extrémiste, d'un pays de fous, d'un pays au passé majestueux, du berceau de l'humanité... Bref, d'un pays que l'on ne comprend pas tant que l'on n'y a jamais mis les pieds... 

Très souvent cité dans les contextes politiques, religieux, moyen-orientaux, ce pays inquiète, perturbe, interroge, intrigue...  

 

C'est suite à ces bruits, à ces réactions, à ces échos mais surtout, et avant tout, suite à ses expériences et à son vécu que David BRULEY vous invite à toucher du bout des doigts ces deux éléments dans son spectacle solo. Il dévoue à l'Iran un amour passionnel qui est aujourd'hui sa source d'énergie, sa raison de vivre et son besoin quotidien. Une culture qui le touche, qui l'émeut, qui le fascine, qui l'émerveille, qui le construit... Dans son amour avec l'Iran, son parcours et son destin l'ont amené à rencontrer les derviches de la confrérie  QADERI du Kurdistan iranien qui l'ont accueilli à coeur ouvert et sans hésitation dans leur monde, dans leurs cérémonies, dans leur vie avec un Amour débordant. Cette rencontre fut une révélation et anime encore plus cette passion qui l'envahit et l'enivre telle une magie venue du fin fond du cosmos...

 

Chaque minute de ce spectacle a été pensé et construit autour de cet amour pour l'Iran et de cette rencontre avec les derviches. TRANSES car il n'y a pas une transe... mais des transes... on pourrait même aller jusqu'à dire, qu'il y en a autant qu'il y a d'individus : chacun la sienne, selon comme il la reçoit, comme il l'accepte, comme il la vit...