PROCHAINS CONCERTS
Samedi 20 Août : Concert privé en Ardèche (07)
Samedi 04 Septembre : Concert privé Beaujolais (69)
Inspiré du spectacle Folia, dont il conserve l’énergie, ce concert d’ouverture de saison lyonnaise vous invite à un voyage de la péninsule ibérique au sud de l’Italie, aux sons des folias et tarentelles dont le pouvoir hypnotique n’a d’égal que la folle énergie qui s’en dégage !
D’origine portugaise, la follia est liée au monde populaire. Le principe qui fait son succès est simple : une basse répétée obstinément sur laquelle se construisent des variations. Adoptée par les italiens puis par l’Europe entière, elle évolue vers plus de virtuosité sous la plume de Corelli et de Vivaldi. Son esprit devient synonyme de créativité et de liberté. Les musiques métissées de ce programme nous invitent à un voyage de la péninsule ibérique au sud de l’Italie, aux sons des danses à basse obstinée telles que les folias et tarentelles dont le pouvoir hypnotique n’a d’égal que la folle énergie qui s’en dégage.
PROGRAMME
Tarentelles et folias, concertos et airs extraits d’œuvres d’Antonio Vivaldi
DISTRIBUTION
Heather Newhouse,
soprano
Reynier
Guerrero et Florian Verhaegen,
violons
Aude Walker-Viry,
violoncelle
Nicolas
Muzy et Ulrik Gaston Larsen,
théorbe, colascione guitare baroque
Nicolas Janot,
contrebasse
David Bruley,
percussions
Franck-Emmanuel Comte,
clavecin et direction
FugaCités est une rencontre entre la musique baroque et les cultures urbaines imaginée pendant le premier confinement par Franck-Emmanuel Comte. Ce sont trois variations poétiques et interdisciplinaires aux multiples inspirations, un dialogue créatif entre les instrumentistes du Concert de l’Hostel Dieu et trois artistes-phare de la scène Hip hop lyonnaise : Tiko (human beatbox), Mehdi Krüger (slam), Jérôme Oussou (danse hip hop).
Musiques de Claudio Monteverdi, Antonio Vivaldi, Johann-Sebastian Bach, Jean-Baptiste Barrière, John Playford.
Virtuose des mots, Mehdi Krüger jongle avec les assonances et les rythmes de la langue française. Il surf sur les musiques baroques arrangées par Franck-Emmanuel Comte. Son verbe rebondit sur une tarentelle napolitaine, sa poésie s’inspire d’une mélodie de Monteverdi : un cocktail inspirant !
Mehdi Krüger, slam
Aude Walker-Viry, violoncelle
David Bruley, percussions
Franck-Emmanuel Comte, clavecin et direction
A l’époque de Marco Polo, Venise ressemble beaucoup à certaines villes d’orient. Ses étroites ruelles rappellent celles des médinas. Le déballage des marchandises ramenées d’orient, l’odeur
entêtante des épices dont la ville regorge, les soieries précieuses dans les échoppes,… évoquent les bazars et les souks. La langue vénitienne se mêle de mots grecs mais aussi arabes.
L’architecture empreinte très largement au style oriental ou byzantin, que cela soit celle de Saint-Marc ou des palais privés.
C’est ce métissage, cette porta orientalis que nous avons voulu évoquer à travers notre projet musical. Celui-ci associe le très riche répertoire de danses populaires du siècle de Marco
Polo – mais aussi celui de la renaissance et du premier baroque – aux mélodies iraniennes inspirées par la poésie soufi. Le contrepoint littéraire et épique se construit à partir par de
larges extraits empruntés au Livre des Merveilles de Marco Polo, adapté et mise en rythme par le slameur Cocteau Mot Lotov. Dans ces récits de voyages au pays de Samarkand, nous
retrouvons l’évocation rêvée de l’orient mystique, mais aussi de larges réflexions autour des difficultés rencontrées autours du dialogue culturel.
Direction artistique et arrangements : Franck-Emmanuel Comte
Adaptation du Livre des merveilles et écriture : Cocteau Mot Lotov
Cocteau Mot Lotov (Lionel Lerch), slam
Duo Madjnoun :
Navid Abbassi (Iran), tar, chant
David Bruley, percussions iraniennes et orientales
Nolwenn Le Guern, viole, vièle, rebab
Nicolas Muzy, théorbe, luth, guitare
Franck-Emmanuel Comte, orgue, clavecin
La conférence des oiseaux est une oeuvre majeure de la littérature persane écrite par Farid Al-Din Attâr, poète soufi du douzième siècle.
Une cohorte d'oiseaux sont à la recherche de leur roi, le mystérieux Simorgh, un oiseau si beau qu'aucun regard humain ne peut en soutenir la vue.
Ce projet est la lecture du texte du poète Attâr accompagnée par des percussions persanes mais pas seulement, en guise de bruitages, d'illustrations sonores et de décoration du texte.
Pascale AUFFRET : Lecture
David BRULEY : Illustrations sonores et percussions
Le récit commence par un discours de bienvenue qui constitue une fonction rituelle et magique associant la « Huppe », un oiseau, porteur d'une
couronne et les autres oiseaux, qui représentent une humanité
cherchante. |
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